La pédophilie est le risque le plus connu et le plus visible mais internet cache de nombreux autres dangers d'autant plus sournois que nous ne nous en rendons pas compte. Ainsi, la désinformation est une méthode de manipulation de l'opinion qui s'appuie sur tous les types de moyens de communication. La désinformation se développe à grande vitesse et s’étend sur le web sous de multiples aspects. Internet permet en effet la multiplication des sites haineux qui propagent des propos vulgaires et/ou diffusent ouvertement des points de vue extrémistes. Sur la toile, n'importe qui peut publier n'importe quoi et notamment transformer des opinions en pseudo-vérités. Les «hoax» diffusent des rumeurs d'attentats ou de de fausses alertes par email, les spams ont pour but de rapporter de l'argent en faisant tourner les liens d'entreprises qui veulent augmenter leur fréquentation et leur chiffre d'affaires.
La toile véhicule souvent des informations douteuses et fausses. Surtout que n'importe qui peut facilement y diffuser ses théories et ses opinions personnelles. Pour se protéger, les internautes doivent absolument acquérir une pensée critique en vérifiant les données obtenues en ligne. Il faut savoir qu’en 2009, c’étaient déjà plus de 25 % de jeunes qui visitaient des sites avec ce genre de contenus. La vie privée des jeunes est alors vite envahie de différentes manières: lorsqu'ils remplissent des formulaires pour participer aux concours des sites Web commerciaux mais aussi quand ils rencontrent des personnes mal-intentionnées sur les “tchats”, et qu'ils acceptent des rendez-vous qui peuvent s'avérer dangereux. Selon une étude, 11% des enfants de 9 à 16 ans ont déclaré avoir rencontré sur internet une personne qui avait ensuite tenté de les "agresser physiquement". Lorsqu'ils fournissent des informations personnelles au moment de leur inscription à divers services ou logiciels, ils dévoilent encore un peu plus leur vie privée. Beaucoup d’enfants peuvent enfin être exposés involontairement à des images choquantes en téléchargeant des films ou des musiques. Ce sont 34 % des mineurs qui sont déjà tombés sur un site au contenu choquant (violence, pédophilie, pornographie). Internet reste cependant un mode d'information très utile, à condition d'avoir suffisamment d'esprit critique, ne pas dévoiler sa vie privée et multiplier les traces sur le web.
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