Le lycée Sud est jumelé avec le théâtre Paul Scarron et sa compagnie l'Ephémère. Toutes les 1ères L participent à cet échange, pour mettre en scène un spectacle de 20 minutes en fin d'année scolaire.
L'Ephémère est une compagnie indépendante qui a été crée en 1976 à Angoulême. Deux des fondateurs, Didier Lastère et Jean-Louis Raynaud en sont les co-directeurs artistiques. C'est sur la proposition de la Direction du Théâtre que l'équipe de l'Ephémère s'implante en 1988 au Mans. Une convention unie le Théâtre de l'Ephémère, l'État et quatre collectivités territoriales : Le Mans, Laval, la Mayenne et la Sarthe. Cette convention confie à l'Ephémère une mission de création, de diffusion et de sensibilisation théâtrales. Cette compagnie s'est implantée dans le théâtre Paul Scarron qui se situe 8 rue des Jacobins au Mans.
La preuve en images
Dans les coulisses
Un des exercices que Valérie nous a présenté, afin d'extérioriser nos émotions, à l'aide de notre corps.
Tous sur scène:
Ici la classe entière est en train d'écouter, Camille notre guide du jour, qui nous explique le fonctionnement des éclairages pour la pièce « Pendant que Marianne Dort ».
Pendant que Marianne dort
Pendant que Marianne dort est une pièce intéressante sur le papier. Le sujet étant l'immigration et la situation des sans-papiers, cette pièce peut nous interpeller notamment sur la politique de notre pays sur ce sujet . Une famille d'un pays aujourd'hui disparu, ravagé par la guerre, arrive en France. Le fils, en France depuis plus longtemps, essaye d'intégrer ses parents non sans difficulté. Mais rapidement la police retrouve ces immigrés clandestins. Il y a de bonnes idées dans les dialogues, notamment lorsque les parents essayent de parler français. A première vue, la pièce avait de grandes chances de plaire.
Malheureusement sur scène, la pièce se transforme en « Pendant que le public dort ». Tout d'abord, les comédiens ne jouaient pas leur rôle de manière convaincante notamment la comédienne Sarah Reyjasse qui passait son temps à crier sans qu'on en voit une utilité narrative ou dans le passage des sentiments. Ça énerve plus qu'autre chose. Cependant un comédien se distinguait des autres , Didier Lastère qui jouait le rôle d'un policier dont la conscience n'est pas tranquille. Ensuite, la pièce est longue, trop longue pour ce qu'elle raconte. Dommage parce qu'avec un sujet aussi vaste que l'immigration et les sans-papier, la pièce aurait pu être plus dense, plus dynamique. On peut admettre que quelques idées de mise en scène étaient originales comme les lumières servant de décors, la trappe d'où sortait un mendiant dénonçant la société ou les retours en arrière sur la mort du père.
Pourtant cette mise en scène n'a rien d'exceptionnel. Bref, une pièce avec de bonnes idées mal exploitées. Nicolas Lastrucci Les origines du prénom de Marianne
Le nom de Marianne provient de la contraction des prénoms Marie et Anne, très répandus au XVIIIème siècle parmi la population catholique féminine du Royaume de France, et porté par plusieurs reines dont Marie de Médicis, Anne d'Autriche, Marie-Antoinette... le prénom de Marianne était, à la fin du XVIIIème siècle, très utilisé dans les milieux populaires. Son utilisation comme symbole de la République a été attribué à une chanson révolutionnaire en occitan, La Garisou de Marianno (en français, La Guérison de Marianne). La chanson, racontant les avatars du nouveau régime, fut vraisemblablement écrite en octobre 1792, une dizaine de jours seulement après la fondation de la République. Il s'agit de la première occurrence du prénom Marianne en tant que symbole de la République, puis rapidement accepté par tout le peuple français sous la IIIème République. Marianne est la figure allégorique de la République Française. Sous l'apparence d'une femme coiffée d'un bonnet phrygien Marianne incarne la République Française et représente par là-même les valeurs républicaines françaises contenues dans la devise: « Liberté, Égalité, Fraternité ». Le bonnet phrygien est la représentation de l'esclave libéré dans l'Antiquité.
Dans le cadre du jumelage nous avons assisté à une pièce de théâtre écrite par Gilles Aufray et mise en scène par Jean Louis Raynaud: « Pendant que Marianne dort »