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LE DICTATEUR de CHAPLIN, par Natacha DEZILES
Après avoir sauvé la vie du pilote Schultz, le soldat qui l’accompagnait devint amnésique.
Vingt ans plus tard, sous l’emblème de la double croix, la liberté bannie, le droit à la parole
supprimé, le barbier juif sort de l’hôpital, il reprend son métier, dans le ghetto. Il rencontre
Hannah, sa voisine, et tombe amoureux. Schultz, un partisan d’Hynkel, reconnait le soldat
et ordonne donc à ses troupes de le laisser tranquille.
Quand Hynkel prépare l’invasion d’Osterlich, Schultz doute et est condamné aux camps
de concentrations dans lequel il entraine son ami. Mais après s’être évadés, le dictateur
de la Tomania, Adenoïd Hynkel, est confondu avec le barbier juif. Le dictateur est alors
emmené et le barbier se voit confier de nouvelles fonctions auxquelles il ne s’attendait pas.
Lors d’un discours qu’il doit prononcer en tant quHynkel, il fait l’éloge de la démocratie et
dénonce les actes de ce tyran.
Ce film, sorti le 15 octobre 1940, est basé sur le régime nazi. Il confronte avec ironie, la réalité
du gouvernement d’Hitler et les gags. Certaines scènes sont particulièrement poignantes comme
celle où l’on nous montre le barbier de dos qui regarde sa maison brûler, nous pouvons également
apprécier à sa juste valeur le discours prononcé par Chaplin :
« L’envie a empoisonné l’esprit, a barricadé le monde avec la haine (...) notre savoir nous a fait
devenir cyniques, nous sommes inhumains à force de culture (...) vous n’êtes pas des machines,
vous n’êtes pas des esclaves, vous êtes des hommes ! »
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