LA SEMAINE DE L’ART 2007

L’exposition Cambodge de Jocelyne GRESSIER (reportage d’Antoine DRONNE)

La semaine de l'Art propose différentes activités dont une exposition sur le Cambodge.
Celle ci est organisée par Madame Gressier, professeur de Lettres modernes depuis 20 ans au lycée
Le Mans Sud. Elle s'intéresse depuis son adolescence à ce pays. Un Etat asiatique avec un lourd et
douloureux passé. Madame Gressier est passionnée par le Cambodge, plus particulièrement depuis
que la faculté du Maine entretient des liens particuliers avec ce pays.
Depuis 2004, le lycée Le Mans Sud est d'ailleurs jumelé avec celui de Sianoukville. L'Histoire de ce pays
fut très douloureuse, écorchée par la politique mortifère des Khmers rouges. Cette période est révolue
mais les souvenirs restent vifs. L'exposition présente l'Art khmer avec de nombreuses photographies
de statues, de temples et de visages. Par le biais de cette exposition, Madame Gressier veut nous faire
Découvrir ce pays asiatique, qui possède des liens étroits avec la France.
En espérant, comme elle le souhaite, qu'un autre pays soit présenté l'année prochaine, afin d'élargir
les connaissances et éveiller la curiosité des lycéens sur d'autres peuples et d'autres histoires.

L’atelier de danse contemporaine de Catherine Riand (reportage de Giovani CHESNEAU)

Une activité scolaire peu ordinaire s'est déroulée pendant la semaine de l'Art, au Lycée Le Mans Sud:
la danse contemporaine. Catherine Riand, danseuse professionnelle, est venue encadrer les lycéens
dans le but de faire découvrir cet art à des jeunes parfois peu ouverts.
Catherine Riand vit pour la danse, une véritable passion dont elle fait son métier depuis plus de 27 ans.
Au début de sa carrière, elle enseignait plusieurs styles de danse comme le Jazz.
La danse contemporaine s'est imposée chez elle comme un moyen d'expression qui mêle théâtre
et danse. D'après Catherine Riand, on y trouve plus de sensations, d'émotions que dans d'autres danses.
C'est en travaillant avec des chorégraphes qu'elle a découvert cette forme d'expression corporelle,

selon elle, beaucoup plus personnelle, intéressante et complète.

Antoine KERINVEL joue Bach au violoncelle (reportage de Navid NIKTASH et Benjamin HERTAUX)

Professeur de philosophie et violoncelliste amateur, Antoine Kérinvel a eu la gentillesse de nous présenter
son instrument et d'en jouer quelques morceaux durant la semaine de l'Art, à l'intérieur des classes.
A huit ans, il voulait pratiquer de la clarinette mais sa dentition ne lui permettait pas ! Il s'est donc
dirigé vers le violoncelle et a passé une dizaine d'années au Conservatoire de Nantes, ce qui lui permet
aujourd'hui une parfaite maîtrise de son instrument.
Il joue seul, faute de trouver d'autres musiciens dont le niveau serait proche du sien; soit ils sont
professionnels et leurs capacités sont trop élevées, soit ce sont des amateurs pas assez expérimentés.
C'est pour lui une passion, un "violoncelle d'Ingres" ?...
Le violoncelle est doté de plusieurs particularités. Bien que de la même famille, il est plus grand et plus
grave que le violon. Sa tessiture est "proche de la voix humaine". C'est un instrument souvent employé
dans les groupes français. Il se joue assis, tenu entre les jambes par une pique. Le sien date de 1758,
avec un archet en pernambouc, bois souple comme nul autre mais désormais tellement rare
que l'exploitation en est interdite.

“Une famille ordinaire” de José PLIYA... et quelques poèmes espagnols joués par les élèves
de 1e et Terminale L (reportage de Lucie HALIMI et Mylène MANZANO)

Plusieurs représentations théâtrales se sont déroulées hier après midi au lycée Le Mans Sud dans le cadre
de la semaine de l'Art: de 14h à 14h30 et de 15h à 15h30 la représentation de la pièce de José Pliya
Une famille ordinaire, jouée par les élèves de 1e et Terminale L, mise en scène et dirigée par M. Jacques
Carreau, professeur de français. De 14h30 à 15h et de 15h30 à 16h, interprétation de 3 poèmes de Mario
Bennetti par les Terminales L, sous la direction de leur assistant d'espagnol Pedro Cortès.
La pièce Une famille odinaire avait déjà été jouée l'année dernière, ce qui ne l'a pas empêchée de retrouver
son public cette année. Quant aux poèmes espagnols, malgré un temps de préparation moindre, ce fut une
réussite, applaudie par un grand nombre d'élèves venus accompagnés par leur enseignant pour

cet après-midi sous le signe de la scène et du jeux.

Laurent LACOSTE: l’artiste dans son atelier (reportage de Milène LEFEVRE et Anaël FONTAINE)

Laurent Lacoste, un artiste "touche à tout" a dévoilé aux élèves et aux professeurs du lycée, une technique
d'art contemporain basée sur le verre brisé. Cet artiste expose ce projet pendant toute la semaine de l'art.
Mais il occupera le bâtiment H du lycée sud qui est voué à la destruction jusqu'à la fin de l'année scolaire
pour travailler et présenter différents projets. Son oeuvre est ludique: il utilise un système de faisceaux lumineux
sur rails pour faire vivre les objets à travers les ombres projetées sur les murs.
Les ombres qui sont en mouvement redonnent la vie aux verres brisés et nous permettent, selon les désirs
de l'artiste, d'imaginer les personnes les ayant utilisés. Peintre de formation , il expose également trois tableaux

Représentant d'autres verres cassés, dans des dégradés de verts, à la façon d’un Francis Bacon.

L’exposition d’Art tribal de Mathieu COULON et Steven CHIRON
(reportage de Natacha DEZILES et Jessica BARNA)

Mathieu Coulon et Steven Chiron sont deux élèves en plasturgie du lycée Le Mans Sud. Ils ont tous deux
une passion pour l'art tribal. Mais, tout en s'inspirant des civilisations et mythologies mayas et égyptiennes,
ils ne considèrent pas leurs dessins comme une forme d’art tribal. Ils ne prétendent pas non plus représenter
quelque chose de concret mais juste une recherche esthétique.
Chacun peut avoir son interprétation de leurs oeuvres et peut s'attarder sur un détail ou un autre car ils sont
Nombreux et variés. Ils ne représentent rien en particulier, ce qui laisse libre cours à l'imagination du public.
Réparties dans différentes pièces, les oeuvres sont installées de façon à créer une ambiance très particulière.
Dans une des pièces nous pouvons ressentir le jeu de lumières: des néons font ressortir les couleurs
Phosphorescentes et la musique d'ambiance nous projette dans un monde irréel. Une autre pièce, bien éclairée,
contient une toute autre sorte de dessins, plus habituels. Enfin, la troisième et dernière pièce regroupe trois
peintures avec des couleurs inhabituelles qui se ressemblent par leur contenu mais sont différentes par leur forme.

“Cyrano de Bergerac” par Laurent PEAN et Didier LEDUS (reportage de Margaux POUSSIN et Navid NIKTASH)

Pour la troisième année consécutive, Laurent Péan est présent au lycée Sud pour cette semaine de l'art.
Il était venu nous jouer en 2005 et 2006 "La veillée", monologue funèbre sur la première guerre mondiale
dont il était l'auteur, le metteur en scène et l'unique acteur. Cette fois, il nous présente Cyrano de Bergerac,
avant le dernier acte d'après l'oeuvre d'Edmond Rostand. Il partage l'affiche avec Didier Ledus, scénographe
de "La veillée".
Dans cette adaptation, Cyrano, après avoir reçu le coup de bûche sur le crâne qui lui sera fatal, rentre chez lui.
Il est alors victime d'hallucinations. Le Bret, son meilleur ami, entre dans son jeu et, pour calmer le poète
qui délire, endosse tour à tour le rôle des différents protagonistes témoins du drame de la vie de Cyrano
sauf celui de Roxane, l'amour de toujours.
Cette adaptation originale nous fait donc revisiter l'oeuvre d'Edmond Rostand et la vie du poète par un artifice
efficace qui a su resserrer en une heure trente l'essentiel de l'oeuvre d'origine rendue ainsi plus accessible
à un public peu habitué aux pièces en alexandrins. Une vraie performance d'acteurs, largement applaudie
par les élèves et leurs professeurs.

Atelier sur la voix avec Mathilde LECHAT (reportage de Navid NIKTASH et Benjamin HERTAUX)

Le lycée Le Mans Sud a reçu aujourd'hui Mathilde Lechat, une artiste particulière qui travaille sur la voix.
Pour elle, c'est un instrument à part entière, au service de l'émotion qu'elle fait découvrir avec simplicité.
C'est aussi, selon elle, "un jeu élastique des contorsions vocales".
Elle a suivi des études de chant lyrique au conservatoire, puis elle a participé à de nombreux stages
sur la technique vocale et l'expression corporelle.
Mathilde Lechat a étudié le chant lyrique d'Inde du Nord ainsi que la musique folk du Rajasthan.
Elle a aussi fait des recherches sur les musiciens du désert du Thar. Tout cela est à l'origine de son parcours.
Elle écrit ses textes en français. Langage imaginaire et expérimentations sonores aux couleurs vocales variées
sont au coeur de son travail. Cette recherche permanente s'associe à un travail pédagogique, auprès d'enfants
dans le milieu scolaire, sous forme d'ateliers artistiques d'éveil musical, corporel comme ceux qu'elle a animés
lors de notre semaine de l'art.

Elle a proposé aux élèves qui se sont inscrits dans ces ateliers un voyage à travers les différents registres
de voix dont ils ont pu découvrir le rôle. Ces différents jeux vocaux les ont peut-être aidés à vaincre leur timidité,
ce qu'elle souhaite, entre autres objectifs.

L’atelier de Bande-dessinée de Christophe MALGRAIN (reportage d’Alexia BAGAS)

Christophe Malgrain est professeur d'anglais au lycée Le Mans Sud. Il enseigne depuis 1992.
Curieusement, cette profession est liée à sa passion pour la bande dessinée. En effet, depuis son plus jeune âge,
il affectionne les comics américains et rêve de travailler avec le producteur de Spiderman, ce qui l'a beaucoup
motivé à apprendre l'anglais. Il envoie ses premières planches à Thierry Mornet, auteur d'articles dans le Fanzine
en question.
Ce dernier publie pour lui ses illustrations dans le Scarce. En 1984, il décide d'envoyer son histoire de super héros
- d'une vingtaine de pages - à Marcel Navarro, le rédacteur en chef de Lug. Ce dernier lui conseille alors de poursuivre
le dessin sans oublier ses études. Il passe ensuite son baccalauréat. La licence obtenue, en attendant d'être connu

dans le monde de la bande dessinée, il obtient un poste de professeur remplaçant.
Sa réussite scolaire doit beaucoup aux comics, car contrairement à ce que l'on croit, ils lui ont appris énormément
de vocabulaire. Son but est toujours la publication aux Etats-Unis, mais avec ses propres histoires. Il aimerait tout
de même faire des mini-séries ou des one-shots sur ses héros favoris de Marvel, comme les 4 fantastiques.
Son " rêve américain " commence donc à prendre forme.

Arnaud THEVAL, un artiste photographe (reportage de Clémence DELAROCHE et Doriane GOUPIL)

Artiste nantais, Arnaud Théval, revient au Lycée Sud pour cette semaine de l'art après avoir, l'an passé, engagé
les terminales BEP MPO dans le programme "Moi le groupe".
Nous aurions tendance à le considérer comme photographe, alors qu'il préfère le statut d'artiste.
Il travaille autour de l'image et cherche à faire réagir, voire à déranger, et non à plaire.

En venant au Lycée Sud, Arnaud Théval, veut sensibiliser les élèves à une autre démarche artistique, visant à porter
un autre regard sur notre quotidien. Il en modifie l'image, la retouche pour la valoriser et nous interpeller.
C'est ainsi, par exemple, que dans son projet "Sous le soleil", il photographie l'entrée d'un espace public, bloqué
par des amas de terre pour en interdire l'accès aux gens du voyage. La photo qu'il en fait met alors en avant
ce que l’on ne voit pas forcément : elle intrigue.

L’atelier Théâtre de Didier Lastère

Didier Lastère, acteur, metteur en scène et fondateur du Théâtre de l’Ephémère, aime apprendre aux élèves
les techniques de l’Art dramatique et multiplie les rencontres avec des lycéens sarthois.
Les élèves de la 1e L média avaient ainsi eu le plaisir de le rencontrer, l’interviewer et observer son travail
de mise en scène de la pièce “Onze débardeurs” au théâtre Scarron.
Didier Lastère est revenu au Lycée Sud durant la semaine de l’Art pour animer deux demi-journées d’atelier
d’Art dramatique: quelques techniques, des mise-en-pratiques et de nombreux conseils sur le jeu des élèves
inscrits à ces trop courtes séances.

Musiques celtiques par le groupe AN ORAN (reportage de Jessica DAGBOVIE et Sandy GRIGNE)

Lors des dernières journées de la semaine de l'Art au lycée Sud, nous avons eu le plaisir d'accueillir
deux musiciens qui nous ont fait partager leur goût pour la musique celtique.
On s'est alors rendu compte des préjugés des jeunes envers la musique celtique. En effet, au premier abord
les lycéens ne montraient pas un intérêt particulier pour les deux jeunes musiciens.
Mais au fil de la représentation, une effervescence a gagné la salle lorsque le public a été sollicité par
les musiciens. De plus, les petits résumés historiques après chaque chanson ont donné un côté pédagogique
à la représentation. On a pu sentir de l'émotion dans le public quand ils ont repris deux célèbres morceaux
du film Titanic.
Lors de la seconde représentation, les élèves ont eu la chance d'entendre joué et chanté un de leur camarade,
Léo élève en 1e S, d'origine irlandaise. Au final, une bonne ambiance a régné dans l'amphithéâtre du lycée Sud

et les élèves sont ressortis éclairés sur la musique celtique.

XP3, ensemble de musique expérimentale (reportage de Marine HUGUET et Mylène MANZANO)

Aujourd'hui, vendredi 21 décembre, pour conclure la semaine de l'art, le groupe XP3 est venu au lycée
pour un concert d'improvisation.
Ce groupe nous a fait découvrir une toute autre forme de musique composée d'instruments récents
et de sons électroniques. Durant 40 minutes, dans un silence absolu, nous avons pu profiter d'un concert
des plus déconcertants.
En effet, les musiciens, au nombre de trois, ont utilisé des instruments comme la flûte traversière
et le saxophone de manière non-conventionnelle, produisant ainsi des sons plus ou moins inattendus.
Certains ont apprécié cette musique que l'on pourrait qualifier d'ambiante, d'autres l'ont trouvée trop
Différente de la musique habituelle pour l'apprécier à sa juste valeur.
Malgré des avis partagés, XP3 nous aura fait découvrir la musique sous une autre forme.